Keyshi, une ode à la Polynésie

Le destin d’une tahitienne

Rencontrer Keyshi c’est faire l’expérience d’une force d’amour et de joie. Dans notre monde c’est suffisamment rare, surtout dans l’univers si concurrentiel de la cosmétique, que cela vaut le coup d’être relevé. Keyshi, toute en rondeur et en peau satinée occupe tout l’espace de son rayonnement quel que soit l’endroit où elle se trouve. Elle fascine jusqu’au moment où elle commence à parler de son monoï et de sa démarche engagée pour la Polynésie, où on perçoit autre chose : une femme qui construit patiemment son service à son pays d’origine. C’est tellement clair et solide qu’on a envie de savoir qui elle est comment elle en est arrivée là. 

Le destin sème ses graines qui croissent sans s’annoncer d’emblée mais structure en silence les personnalités. Pour faire un retour aux sources, il s’agit de chercher ses racines. La mère de Keyshi est une enfant adoptée, qui non seulement méconnaissait ses origines mais a rejeté la culture polynésienne. Adulte, elle s’est mariée avec un chinois et a élevé ses enfants dans la culture chinoise. Ainsi, les enfants furent un beau métissage : ¼ français + ¼ tahitiens + ¼ chinois et ¼ thaïlandais. Keyshi s’est cherchée au travers de toutes ces empreintes et a découvert à 28 ans qu’elle était polynésienne. Elle avait en elle l’ADN inconscient du massage grâce à la Chine et à la Thaïlande. Grâce à cela elle pu faire une belle carrière dans une très belle maison de beauté à Paris. Elle s’occupait des VIP et des personnalités qui a chaque fois demandaient « la petite tahitienne » pour les massages. Quelle fierté ! Puis, elle est devenue formatrice pendant deux ans pour Decléor. Puis, elle a changé de voie et a travaillé dans la communication, le marketing, et l’évènementiel pour la gastronomie de luxe. Comment s’est fait la mutation ? Par l’amour ! Des années plus tard Keyshi est devenue un « life style polynésien », qui a à cœur de valoriser tout le savoir faire tahitien avec de très belles histoires à raconter. 

Les retrouvailles avec la Polynésie

Elle raconte : « Au bout d’un certain temps, j’ai décidé d’être fidèle à mes racines polynésiennes, j’ai commencé à changer de vie. J’ai rencontré un monsieur qui est devenu mon mari. Il fabriquait du monoï, il savait sublimer un produit, je savais masser. Il m’a fait découvrir la culture polynésienne. Aujourd’hui nous avons 3 enfants et nous nous occupons de la culture polynésienne. Pour moi le monoï n’est pas une huile solaire comme on le croit en France. C’est une huile du soleil, source de bien-être, de bonne humeur, et de joie. »

C’est ainsi que se sont construits la création de la marque de cosmétique 5MK et tout son engagement pour la culture et le développement de son entreprise qui respecte et magnifie le « polynesian Spirit ». Elle est devenue Designer Tahiti i Tahu’a, créatrice de la Griffe 5MK, et fondatrice du mouvement TE MAHANA NUI (l’école du Toucher polynésien)

Le monoï, de l’amour et du sacré

Donc, tout commença par la création de la marque de cosmétique à base de monoï et une approche de massage inspirée du Ra’au tahiti qui implique tout un cérémonial, car il faut savoir que les remèdes polynésien ce n’est que ça des élixirs, des macérations, des décoctions, ou des tisanes. Le monoï lui-même est une huile sacrée, parfumée dont la formulation relève des secrets ancestraux qui se transmettent de génération en génération. Elle régénère, le corps (visage, corps, cheveux), l’âme et l’esprit. C’est un cosmétique végétal et énergétique.

Le massage tahitien c’est le massage de toute la Polynésie, de tout le Pacifique dont le berceau culturel est les iles Marquises. Il n’a rien à envier à tous les massages traditionnels d’Asie grâce au cérémonial et au côté naturel. Il est intemporel. 

Respect, traditions et transmission

Au bout d’une certain temps, vint le temps de transmettre en créant une école de massage. C’est la transmission d’un savoir-faire : le TARAUMI

Tout repose sur un toucher d’amour. Le Rimahere est au cœur de la formation, qui est authentique, exotique, intemporel, naturel. 

On y découvre le Kahi Maohi ou l’art de vivre à la polynésienne. 

L’école : Temana ma nui est le grand soleil de la culture polynésienne. Ce savoir n’est que de l’amour. Le principe est que l’amour ne se monnaye pas. Il est à la base de tout et il rayonne. 

Keyshi exprime : « Beaucoup de personnes ont développé les produits polynésiens et font de la formation au massage sans respecter le côté sacré. Je pense qu’il y a eu dévoiement car le monoï est utilisé actuellement comme une huile solaire. Ce qui est une erreur. C’est un cosmétique végétal à utiliser au quotidien. Pour moi c’est un viol de ma culture de voir le monoï à toutes les sauces : sur les barils de lessive, les parfums de maison. Le monoï est une huile culturelle sacré. C’est une huile thérapeutique de massage. » 

L’engagement de Keyshi va au-delà de la création de produits et de la formation a massage. Elle soutient avec conscience l’économie du pays. Elle fait en sorte que l’argent du monoï profite aux polynésiens et en particulier aux petits producteurs. Dans toute l’industrie du monoï cosmétique actuellement il y a très peu de polynésiens. Ces gens-là utilisent des noms sacrés pour de l’industrie. Ces mots sont forts chez en Polynésie et ils sont respectés comme des mantras car c’est une civilisation orale. Chaque mot est très puissant. En faire n’importe quoi est une trahison

Elle fait en sorte d’obtenir des aides financières pour promouvoir la culture polynésienne. Ce qu’elle fait est unique et très différentiant. Elle s’implique avec la Cosmetic Valley qui la suit. Elle été accueillie à bras ouverts car ils recherchent des personnes capables d’apporter de l’attractivité aux territoires. Elle s’est installée dans le Centre Val de Loire volontairement, car cette région est le berceau du luxe et des grandes marques françaises qui sont fondées (ne l’oublions pas) par la personnalité des créateurs, la plupart du temps des autodidactes tournés vers l’artisanat. 

http://www.5mk-monoi.fr

2 commentaires

  1. Hello ,Keyshi , suis heureuse de vous retrouver par hasard sur l’internet Nous devions ouvrir un spa à La varenne et puis votre disparition soudaine ,puis plus de noiuvelles Je vois que votre vie s’est construite ailleurs ,tant mieux pour vous ,cela aurait été sympa de nous en informer

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