
Un soin aux sources du Japon traditionnel pour Cinq Mondes
Quel défi se renouveler toujours dans la qualité ! Porter les traditions avec authenticité et modernité, toujours en éveil sur les attentes de nos mondes qui évoluent et ne jamais se contenter de copier ou de travailler superficiellement ! Voilà ! J’ai encore pris une claque en recevant le soin au Spa Cinq Mondes à Paris. Un Kobido existe à la carte depuis plus de 10 ans. Mais là, le renouvellement est total. Non seulement, Nathalie Bouchon Poiroux a réinventé l’art du soin holistique du visage, avec des techniques nouvelles mais nous touchons à une expérience multidimensionnelle sans concessions à la facilité.
De quoi s’agit-il ? Tout d’abord c’est un soin anti-âge sourcé dans la tradition japonaise puisque sur le plan gestuel, nous pourrions dire qu’il serait de la famille du Shiatsu. Il s’appuie sur le même principe de base, mais va bien au-delà en intégrant des gestuelles nettement plus ciblées et différentes, qui agissent comme un lifting naturel du visage. Par ailleurs, il est bien souvent nommé « le grand soin des impératrices japonaises ». Il en existe une multitude dans les Spas. Pour en avoir testé un peu partout, j’ai reçu ce jour-là un soin qui permet la distinction entre de l’or massif et du plaqué or, pour ne pas dire du métal recouvert de peinture dorée.
Comment était mon expérience ? Je ne vais pas vous décrire un pas à pas de ce que j’ai reçu. Ce serait fastidieux et de toute façon nous passerions à côté de tout l’aspect impalpable et subtil du soin. Voyons les grandes étapes :

L’accueil et la mise en route du soin est précis et donne immédiatement le cadre : le diagnostic holistique(qui n’est pas un diagnostic de peau. Celui-ci sera fait plus tard avec la peau démaquillée et nette). Sur un cercle aux cadrans de couleurs, la spa thérapeute détermine dans quel état émotionnel vous êtes et quelles sont vos attentes inconscientes. Un rituel de bienvenue à la fois sensoriel et neurophysiologique est le déclencheur d’un état de réceptivité où d’emblée le mental se met en veille et on se sent dans le moment présent sans faire aucun effort. Un nettoyage tellement intelligent. Alors on se dit lait + lotion + gommage et ça fait la blague ! et non, pas chez Cinq Mondes. La synergie et toute la mise en soin qu’a créé Nathalie repose sur une connaissance du microbiote cutané et la technique pour le faire exsuder ses toxines, pour qu’il se purifie en profondeur mais surtout se régénère de manière à continuer son office protecteur de notre peau. Ainsi, les produits alternent avec les serviettes chaudes et les gestuelles. Ce ballet étant en soi le base du soin qui produit un résultat d’exception. Dans ce soin il n’y a pas d’étape secondaire.
- Les techniques manuelles sont très particulières, car si on reconnaît certaines pressions, du pincement, des lissages très liftants, il y a aussi des « battages » nommés Kyoku-te qui sont très puissants, actifs et régénérants. Ceux-ci viennent du fonds des âges nippons en 1472 où de grands maitres de massage s’affrontaient pour définir qui était le meilleur et c’est le Kyoku-te qui fut déterminant pour une parfaite maitrise de traitement. Mais surtout, et c’est remarquable, il y a une synergie parfaite entre le geste et le produit qui est la crème Geto. On sent et j’ai pu le vérifier ensuite, c’est une sorte de « fusion d’ADN ». Eh oui ! c’est ça Nathalie Bouchon-Poiroux, elle travaille sur l’ADN des gestes associé à celui du produit. La crème Geto est idéale pour le Kobido Suprême.
- La lithothérapie sublime le soin. Un rouleau de jade et un Ridoki en Zamak, qui est un alliage frais et défroissant, viennent conclure le soin en apaisant, désinfiltrant et donnant éclat et rayonnement à la peau. Ne négligeons pas le grand pouvoir des pierres qui ont une action magnétique et énergétique sur la peau et entre naturellement en résonance avec les molécules minérales.

Lorsque je me relève, j’ai concrètement la tête dans les nuages mais bien présente. Mais, entre nous mes chers, peut-être que la vraie place de la tête est dans les nuages… Ceci est un autre niveau de réflexion. Par contre, ma peau est littéralement rayonnante. Elle n’est pas raffermie ou pure ou tonique, non elle est rayonnante. C’est-à-dire qu’on dirait que de la lumière sort de mes pores. Ne vous dites pas que Galya exagère, non ! C’est vrai. On se regarde dans un miroir et on se demande pourquoi on a perdu cela dans nos vies de dingues. Car, ça c’est notre vrai visage. Et le Kobido Suprême est une des solutions pour le reconnecter. Essayez. Vous verrez.
Le Geto, l’immortalité à fleur de peau

En principe ce soin est créé pour intégrer la gamme Geto, mais si votre peau nécessite une autre gamme, bien évidemment l’esthéticienne s’adaptera, même si ce n’est pas l’idéal. Le Geto est né d’un voyage de Jean Louis Poiroux au Japon dans l’ile d’Okinawa qu’on nomme l’ile aux centenaires. En effet, cette ile est connue pour l’extraordinaire longévité de ses habitants. Après une étude, il ressort que cela viendrait de leur alimentation et surtout du fait qu’ils utilisent la plante Geto, nommée parfois « fleur de paradis », connue comme un élixir de jeunesse autant pour le corps et son activité que pour la peau et sa beauté. Ils l’utilisent en tisane, en huile de massage, en infusion avec de l’eau de source pour ses vertus anti-oxydantes, anti-inflammatoires et pour ses polyphénols et révératrols.

Immédiatement, le fondateur et président de Cinq Mondes a étudié et l’a intégré dans ses produits. Sa recherche sur 934 essais en laboratoires l’a conduit à un brevet qui démontre une augmentation de 53% de collagène de type 1 après 10 jours seulement . Et voilà les produits : une crème qui corrige tous les signes de l’âge à la fois en prévention et correction. La peau est naturellement liftée et raffermie, elle s’offre un bain de jouvence. Avec le temps, un soin contour des yeux est né : un produit très spécial qui réduit visiblement les rides et les poches du contour de l’œil. Il se présente comme un tube avec une bille d’application en métal très frais. Ainsi on peut l’utiliser pour un automassage qui est indiqué sur le packaging mais surtout et c’est original, on peut ôter la bille afin de la nettoyer et la replacer pour les usages suivants. Avec la crème est associé un ridoki de zamak qui offre la possibilité de lisser les traits et de stimuler les points énergétiques du visage. Le contact frais du métal sur la peau draine le contour des yeux, et optimise les résultats de ce soin.
Nathalie Bouchon-Poiroux, une créatrice inspirée

Voilà la rencontre avec la co-fondatrice de Cinq Mondes, directrice de la formation de la marque et responsable de la qualité dans les Spas. Elle fut pendant 16 ans la femme de Jean-Louis Poiroux et ce n’est pas anodin car son parcours l’a en même temps formée aux exigences de ce qu’est une marque de cosmétiques internationale, mais également la garante de la fidélité aux soins traditionnels dont les spas Cinq Mondes font leur base.
Elle connaît, elle a l’expérience, elle cherche l’évolution et affirme son rôle de créatrice et de « gardien du seuil ». Je lui ai posé quelques questions pour vous :
- Quelle est votre stratégie créative en général ?
« Ma stratégie est avant tout adaptative. Nous ne parlons pas de la même chose lorsqu’on crée une marque, qu’on débute et lorsqu’on est à maturité. Ce sont deux dispositifs différents dont je tiens compte.
La première étape fut celle de l’engagement total. Jean-Louis et moi nous sommes partis ensemble pour notre tour du monde. C’était il y a 22 ans. Notre stratégie était très globale et totale. Nous avons mis notre vie entre parenthèse : travail, famille, études, etc. Tout était consacré à notre recherche. Cela s’appelle s’engager ! Nous avions déjà chacun une certaine culture du massage. Notre engagement n’a pas été de faire juste des rencontres, mais de travailler, d’étudier aussi profondément que possible. Nous avons pris de vrais cours avec de vrais maitres qui nous ont suivi ensuite dans notre parcours futur. Nous voulions comprendre ce qu’étaient véritablement ces médecines traditionnelles. Nous étions des chercheurs et nous voulions expérimenter. C’est la base de l’ADN de notre projet. C’était le germe de ce qui donna Cinq Mondes plus tard. Puis nous avons travaillé main dans la main avec ces maitres que nous avons rencontrés et qui nous accompagnent jusqu’à aujourd’hui. C’est cela notre stratégie. Jusqu’à aujourd‘hui j’applique le même principe car entre temps j’ai rencontré d’autres experts, je reçois leur enseignement et j’épouse leur art de vivre. Par dessus tout dans ma motivation je me demande comment je peux faire plus de bien aux gens qui m’entourent et quel soulagement je peux apporter à cette clientèle qui court partout et qui a tant de maux qu’elle vient soulager dans nos Spas. Ma créativité c’est l’étude, la compréhension et la modélisation que j’associe à des choses que j’étudie en plus : sophrologie, hypnose, psychologie, méditation. Je fais des connexions, des interactions et j’avance. Ensuite, lorsque vous travaillez pour une marque de cosmétiques, vous n’êtes pas tout seul, vous avez différents services qui vous enrichissent avec leur visions et vous permettent d’approfondir la votre »
- Quelle a été votre stratégie créatrice spécifiquement pour le Kobido Suprême ?
« J’avais déjà créé un Kobido plus de 10 ans avant et je ne suis pas dans la création de la nouveauté à tout prix. Mais j’aime creuser dans mes recherches. Jean-Louis partait à Okinawa dans l’objectif de créer un produit autour du Geto. J’ai fait un plongeon dans la littérature. J’ai lu tout ce qui existait, les modernes, les anciens. J’ai travaillé sur l’énergétique japonaise qui explique que le visage est le lieu du diagnostic. On peut tout y lire. Les sens s’y reflètent : les yeux, les oreilles, la bouche, le nez et la peau. C’est ce qui nous relie au monde. Si nous observons la peau avec les critères de diagnostic japonais, l’adaptation du soin est vraiment très experte. Il ne s’agit pas de retrouver uniquement une meilleure hydratation, avec un bénéfice peau mais également une stimulation des fascias en travaillant très profondément ainsi qu’un véritable apport énergétique. Le but était de travailler la matière visible et la matière invisible. Pour moi il est essentiel de travailler sur ces axes-là.

Par ailleurs, il y a le produit qui est un médian. Le visage est hyper-réceptif. Donc le produit doit avoir un ADN qui convienne à tous les plans. Le massage stimule ces zones sensorielles qui produisent ocytocines, des hormones et stimulent les neurotransmetteurs. On peut ainsi rééquilibrer et avoir accès à des ressources qui revitalisent vraiment. Lorsque Jean-Louis m’a dit qu’il était sur la piste du Geto et qu’il partait à Okinawa, je me suis demandé ce que je pouvais transformer dans ce soin qui existait depuis plus de 10 ans. Par exemple, j’ai intégré les kyoku-te qui sont des vibrations battantes très régénérantes pour les tissus, j’ai retravaillé tout le soin à travers ces battages. J’ai intégré les minéraux sous la forme des ridoki de jade, pierre de l’immortalité. »
- Quelle est votre vision de la beauté actuellement
« Lorsqu’on pratique les médecines préventives et un certain art de vivre, la beauté est un alignement et une rencontre avec soi. La beauté, c’est être en accord avec ses émotions, le monde et une spiritualité assumée, c’est être dans la vision de travail sur soi. La beauté est cette voie où je ralentis, où je fais du silence en moi, un silence riche de sens et de vitalité. C’est ce contact avec l’univers qui, à travers ce silence, nous démontre qu’il est à l’origine de tout. La beauté est spirituelle dans la mesure où je m’accorde à ce qui est essentiel pour moi et je m’accorde avec cet univers et les personnes que j’aime. Quand j’enseigne à mes équipes, je ne leur transmets pas que des techniques, je les invite à se regarder intérieurement pour mieux transmettre les soins Cinq Mondes. »
Après avoir reçu ce soin Kobido Suprême, traiter ma peau avec la crème Geto et avoir échangé avec Nathalie Bouchon-Poiroux, j’ai vraiment compris ce que pouvait être un soin holistique.
80 minutes. Prix : 184€

Bravo pour cet article qui met bien en lumière cette pratique ancestrale.
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