Sur quoi repose un succès ?

J’ai fait la connaissance de Nathalie Langagne à l’occasion d’un article sur un soin visage. On m’avait conseillé son adresse et je ne savais pas qui elle était. Dans une petite rue du 11e arrondissement, j’arrive dans un institut de beauté charmant et très simple. Je suis accueillie par Nathalie. Je l’observe. C’est une femme à laquelle je ne parviens pas à donner un âge précis. Je dirai entre 45 et 50 ans. Une peau magnifique, sans maquillage, des cheveux très courts agrémentés d’un petit serre-tête fleuri (un peu ado), une silhouette charnelle, pulpeuse sans être en surpoids manifeste. Vêtement de ville, très féminin, chic mais simple. Elle me propose d’emblée de visiter son institut et me présente les pièces les unes après les autres. Je parlerai de leur destination plus tard mais ce que j’observe c’est le goût artistique qui teinte tout. Elle m’explique que l’art est très important pour elle et les photos et tableaux ne sont pas les pubs des produits mais des photos artistiques sur la beauté, le féminin ou la nature qu’elle fait transformer par une graphiste comme de magnifiques tableaux originaux. C’est très beau. Dans une cabine un film d’images de nature défile à côté de la table de massage ce qui signifie que la cliente peut éventuellement contempler. Tout est propre, soigné avec une ambiance globale douce, féminine et intime.
Du coup, enhardie par cet accueil si chaleureux je lui propose de lui parler de mes besoins. Quelques fauteuils dans l’entrée nous accueillent autour d’un thé. Je lui expose mon envie de mincir en restructurant ma silhouette. Elle m’explique ce qu’elle me propose : un vrai diagnostic approfondi pour déterminer ce qui me conviendrait. Nous prenons rendez-vous pour la semaine suivante afin de démarrer un programme.
Un parcours paradoxal mais logique

Au-delà de mes besoins personnels, j’ai voulu en savoir davantage sur cette esthéticienne que je ressentais si particulière. D’où vient-elle et quel fut le parcours qui l’a menée jusque-là ?
Tout a commencé pour Nathalie par la dentelle de Calais. Oui. L’excellence dans le point. La haute tradition de la couture française. Le travail humble et glorieux de personnes qui fabriquent des matières sublimes, que vont orner robes, lingerie ou linges de maison. Les plus grands créateurs ne s’y trompent pas. C’est inégalé, inégalable.
Mais parallèlement à cela, dès l’enfance, Nathalie rêvait d’être médecin. Pourquoi ? Faire du bien autour d’elle et elle exprime : « sauver des gens ». Comme c’est étrange cette réflexion ! et comme c’est fascinant la cohabitation de ces deux énergies ! En fait, née dans une famille modeste d’agriculteurs, lorsqu’on veut faire du bien aux gens et que ce soit à la portée culturelle d’un environnement, on devient esthéticienne. Eh oui ! réfléchissez bien ! on peut dire ce qu’on veut de la beauté : que c’est lié au paraître, au superficiel, que c’est intangible et non-authentique. Non. Non. La beauté peut être une voie profonde d’évolution. Dans notre monde d’aujourd’hui qui est sous certains aspects, un univers superficiel, la beauté peut être une voie intime et puissante de transformation et de mutation d’un monde qui se cherche.
Nathalie exprime : « à un moment, j’ai voulu soigner les âmes, le cœur et l’âme, sauf qu’à l’époque, cet espace n’existait pas. Je suis allée voir un institut de beauté qui faisait une parfumerie pas loin de chez-moi, dans un petit village. Et cette femme, gentille, m’a donné le nom d’une école qui était à Lille. Je suis parti en école esthétique et j’ai fait un CAP d’esthétique. J’avais deux enfants à l’époque. Après l’école, je suis allée à Paris et j’ai découvert la marque Phyto-biodermie où j’ai fait également une école et dans laquelle je suis restée 7 à 8 ans en tant qu’esthéticienne. »
Phyto-biodermie, souvenez-vous : ces soins avec des argiles de couleur, fondés sur la médecine traditionnelle chinoise qui s’adaptent à chaque saison, en vous traitant de façon très personnalisée et holistique. Il est évident que Nathalie a acquis, à ce moment-là, la dimension thérapeutique de la beauté.
C’est alors qu’elle revient à Paris et cherche à s’installer dans son institut de beauté à elle.
Le choix d’un certain type d’institut
« J’ai cherché et me suis installée dans le 11e arrondissement car j’aime ce quartier. J’ai d’abord trouvé un petit lieu en face de celui que j’ai actuellement. Puis j’ai déménagé. J’ai fait quelques travaux car je voulais pouvoir accueillir de belles marques et créer une belle ambiance pour mes clientes. Je voulais que ce soit chic. Pour les soins, j’ai fait une synthèse de tout le savoir acquis pendant ces années. Cela m’a permis de travailler autant sur le haut de gamme et le luxe que sur l’énergétique. Je voulais être à la limite de la médecine esthétique. Et puis je tenais à être dans le cœur, l’âme, l’amour des gens. C’est vital pour moi de donner quelque chose à quelqu’un. Je tiens à cette philosophie-là, qui fait partie de moi. C’est ainsi que j’ai avancé dans la précision, le respect pour la recherche qui permet d’avoir un vrai résultat sur la peau. Je voulais devenir une experte. J’ai travaillé avec des marques très médecine esthétique, dermocosmétique, technologie de pointe »
Des marques et des technologies
« J’ai d’abord choisi la marque VIE COLLECTION, des produits dermatologiques créés avec des médecins. Par la suite, j’ai rencontré MESO-ESTHETIQUE au cours du Congres Esthétique et Spa. Je l’ai également intégré.

J’ai également fait une rencontre, une vraie avec INGRID MILLET. Quelle belle marque ! Du grand classique de savoir-faire cosmétique française. Je la compare à la dentelle de Calais de mes débuts. Des formules exceptionnelles, des résultats sur la peau visibles et durables et une sensorialité très féminine. Et en plus… une équipe dans la marque engagée et agréable. Donc… Ingrid Millet est à l’honneur dans mon institut.
En plus, je voulais de la technologie car j’y crois, c’est performant et puis, bien que je sois manuelle à l’origine, l’expérience avec la technologie dépend aussi de la main qui tient l’appareil. L’humain est toujours au centre. Je voulais être une experte, je me voyais comme une « médi-esthéticienne » avec de beaux résultats pour bien vieillir. J’ai compris à quel point cela me passionnait.

- RADIO-FREQUENCE : j’ai débuté avec la radiofréquence qui stimule la production de collagène. Cela ajoute toujours quelque chose aux soins classiques.
- MICRONEEDLING : cela m’a permis de mieux faire pénétrer les produits dans la peau.
- LA CAVITATION : A cette époque-là c’était la seule technique qui permettait de casser les membranes d’adipocytes afin de perdre du gras.
- Je faisais une alliance entre cavitation et Radiofréquence afin de travailler aussi la fermeté.
- LPG : j’avais également cette technique classique qui a fait ses preuves depuis longtemps mais qui ne peut tout faire.
- LA PRESSOTHERAPIE : Elle me permettait d’éliminer les rétentions d’eau et drainer quoi que je fasse à côté. C’est relaxant et semi-mains-libres. Donc très bien.
- En associant intelligemment tout cela je suis devenue spécialiste de la MINCEUR. Il suffit d’avoir une connaissance solide de la spécialité de chaque technologie et de construire un programme en s’adaptant à chaque étape, de savoir changer et de suivre la personne dans son évolution en tenant compte aussi de ses réactions émotionnelles.
- Dans un autre domaine, j’ai aussi intégré un positionnement dans l’épilation : J’ai de la cire classique sans colophane de texture crémeuse qui ne colle pas et ne laisse pas de résidu et puis de l’épilation définitive à la lumière pulsée.
- Et à présent, j’ai le HIFU : le « lifting sans chirurgie » avec des ultrasons focalisés. On peut à la fois enlever la graisse du visage, les joues, l’ovale ainsi que retirer les poches sous les yeux. C’est tellement efficace que mes clientes veulent toutes une bonne séance. (Cela ne se pratique pas toutes les semaines).
Secret d’efficacité et de réussite
Après toutes ces technologies et un savoir-faire évident, on peut se dire qu’on ne peut rater. Non. Observez autour de vous. Vous voyez bien qu’il y a des centres qui regroupent plusieurs technologies et nous constatons que les résultats ne sont pas à la hauteur de la promesse. En tout cas, moi, je l’ai constaté. Combien de programmes minceur ruineux qui n’ont d’efficacité que provisoire voire aucune ! Alors ????
Quel est le secret de Nathalie ?
L’hyper diagnostic qui regroupe tout le savoir-faire, puis un suivi à chaque séance, une écoute fine de la cliente qui est parfois confuse dans ses attentes et une vraie « humanité qui est le liant de tout cela. Cela implique de la maturité.
La vision d’avenir d‘une esthéticienne qui semble avoir fait le tour

Nous connaissons le principe de Peter : Lorsque nous sommes arrivés à notre niveau maximum de compétence, si nous ne passons pas à l’étape d’après, il devient notre niveau d’incompétence. Alors ??? Pour Nathalie qui semble avoir mis en place tout ce qui lui correspond et qui se révèle dans une compétence parfaite. Tout d’abord il convient de vivre et de déguster son savoir-faire et son savoir-être. Cela étant valable pour tout le monde. Et puis n’oublions pas que toutes ces technologies coûtent cher et qu’il s’agit de les rentabiliser. Mais il est vital de distinguer par la méditation, la réflexion ou le rêve, l’étape suivante. C’est très important. C’est une dynamique très féconde. On peut la cultiver sans pour autant être insatisfait ou agité en permanence. Nathalie s’est exprimée sur ce sujet : « Je pense que je ferai davantage que de l’expertise anti-âge. Je me vois dans une petite boutique, très confidentielle, avec une grande expertise, presque médicale, avec des diplômes et mon expérience. Pour le reste, cela se fait tout seul. Lorsqu’on fait des sondages auprès de nos clientes, ce qui ressort c’est que notre première publicité c’est la qualité et le bouche-à-oreille. Les clients sont attentifs aux réactions sur les réseaux sociaux et les avis. Ils se sentent en sécurité. »
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