A table avec Bébé – Fanny Alliot

A partir du début de notre ère industrielle, nous avons assisté à une « normalisation » de l’alimentation des bébés. C’est à dire une forte préconisation des petits pots avec de la nourriture industrielle, la plupart du temps réduite en purée. L’habitude a été prise laissant de côté une éducation alimentaire autre pour les enfants. Il est évident que chaque parent souhaite combler tous les besoins nutritifs de son enfant et s’en remet aux préconisations des industriels agro-alimentaires, laissant de côté un procédé différent qui leur demanderait une présence et une attention beaucoup importante. Les mamans ont un emploi du temps chargé, le bébé est gardé en crèche ou par une nounou, le soir il est nécessaire de gagner du temps et les petits pots sont faciles et rassurants d’une certaine manière. Or, une approche nouvelle voit le jour depuis quelques années et sa communication est facilitée par les réseaux sociaux, les forums où les femmes échangent et exposent leur point de vue et racontent leur expérience. Tout le monde s’éloigne des dictats. De plus en plus de parents entrent dans la parentalité bienveillante fondée sur l’empathie et le respect de l’enfant. Nous entrons dans l’ère de la diversification libre et autonome de l’alimentation des bébés.

De quoi s’agit-il exactement ?

A partir de la naissance l’enfant est allaité au sein ou au biberon. A partir de 6 mois la question se pose de l’introduction d’une nourriture autre. C’est à ce moment-là que les petits pots entrent en scène. C’est à ce moment-là que cette « diversification libre et autonome » peut être adoptée. C’est à dire qu’on propose au bébé un certain nombre d’aliments qu’il va choisir seul, qu’il va saisir seul. Au début la préhension est maladroite et très rapidement il améliore. En très peu de temps il devient expert dans la préhension et perfectionne sa coordination œil-main-boche. En quelques semaines il fait des progrès remarquables. De surcroit l’idéal est que l’enfant prenne ses repas à la table familiale, c’est à dire que sa socialisation sera optimum. Cela dit, prévoyez une toile cirée pour pallier les aliments répandus tout autour de lui.

Dans cette approche le bébé apprend la satiété. Quand il n’a plus faim il n’est pas contraint d’avaler des cuillerées. Il va manger presque comme tout le monde des aliments bien cuits en morceaux. Cela change tout et cela se passe très bien.

La très célèbre femme médecin italienne, Maria Montessori, qui a consacré sa vie aux enfants et à leur éducation, fonde toute sa méthode sur une autonomie qui développe les facultés intellectuelles et motrices. L’enfant entre dans la confiance en son instinct. Et chacun à son avance sur ce chemin de liberté et de structuration alimentaire.

Fanny Alliot donne dans ce livre des conseils sur la vie quotidienne : quels aliments choisir, quelle taille pour les morceaux en fonction de l’âge et de ce qui a été intégré, le rythme des repas Comment optimiser la préparation. Elle est précise et détaillée. Elle va jusqu’à transmettre son ADN culinaire. Quel beau défi : réinventer ses spécialités. Le secret repose sur l’écoute et c’est tellement plus stimulant que les petits pots industriels.

Vous apprendrez à créer une ambiance propice, à faire participer le papa et le reste de la famille. Tout deviendra interactif pour le bonheur de tous.

A la fin du livre, vous trouverez quelques témoignages de parents

Maman de trois enfants, Fanny Alliot applique ce qu’elle dit et appuie son discours sur une véritable expérience. Elle libre, autonome, idéaliste et mène sa recherche sur son instinct de maternage proximal et sur ses échanges avec des professionnels et son entourage.

Sur son chemin elle aborde une approche naturelle et bienveillante pour la diversification alimentaire de ses bébés.

A travers l’écriture, elle souhaite partager son expérience de l’aventure culinaire avec le nourrisson. Une aventure hors des sentiers battus, adaptable à chaque bébé et où chacun est libre de « piocher » ce qui lui plait.

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