Pourquoi écrire sur le maquillage, maintenant ?
Je n’ai jamais été une femme de maquillage.
Ou plutôt : le maquillage n’a jamais été pour moi un sujet d’étude, un territoire d’écriture ou un geste d’expertise. Je viens du monde du soin, du corps, du souffle, de l’âme. Là où l’on respire pour habiter sa présence. Là où la beauté ne brille pas : elle émane.
Et pourtant, il arrive qu’une marque, un ton, une énergie vous appellent.
Deborah – Milano m’a fait cet effet-là.
Une petite maison italienne née dans les années soixante, discrète, populaire, sans bruit mais avec une sorte de chaleur ancienne dans les pigments. Quelque chose d’intime dans sa manière de penser la couleur. Une douceur qui ne cherche ni à imposer, ni à travestir.
Alors j’ai accepté d’ouvrir une porte que je n’avais jamais franchie : comprendre le maquillage autrement. Non comme une façade, mais comme un geste d’incarnation.
Deborah-Milano. Petite maison, grande âme

L’Italie a cette façon unique de donner à l’esthétique une place vitale, presque instinctive. Chez Deborah, cette sensibilité transparaît dans chaque produit : un amour de la couleur, une joie de la matière, un refus du clinquant.
La marque n’est pas une géante. C’est une maison de quartier devenue maison nationale.
Elle a gardé quelque chose d’artisanal, une simplicité qui ne cherche pas à dominer le marché mais à accompagner les femmes dans leur quotidien. Une vision méditerranéenne de la beauté : chaleureuse, accessible, profondément humaine.
Deborah est une marque ancienne, presque spirituelle dans sa manière de célébrer le visage. Pas de discours intimidant. Pas d’obsession de la perfection.
Plutôt une philosophie douce : la beauté appartient à celle qui la porte.
Et c’est cette modestie lumineuse qui m’a donné envie d’écrire.
Le maquillage comme rituel d’incarnation

Je crois profondément que la beauté n’est pas un décor. Elle est un mouvement intérieur.
Et si le maquillage avait toujours été mal compris ? Si au lieu de couvrir, il permettait de révéler ? Si au lieu de cacher, il aidait à se dire ?
Apprendre à se maquiller, c’est apprendre à se regarder avec une attention nouvelle.
C’est venir toucher son propre visage avec une intention qui n’a rien de superficiel : s’offrir un moment de présence.
Un rouge à lèvres peut être un courage discret.
Un fond de teint, une manière d’apaiser une journée trop brute.
Un mascara, un geste pour redéfinir un regard qui vacille.
Le maquillage devient alors un rituel d’incarnation : la main qui effleure, la couleur qui nuance l’émotion, le miroir qui ne juge plus mais accompagne.
Deborah, avec ses textures honnêtes et ses tons humanistes, ouvre cette possibilité-là : se maquiller sans se trahir.
Les produits Deborah, une proposition douce et honnête
Parler de maquillage sans tomber dans le catalogue serait une erreur de ton.
Mais ignorer la matière serait une erreur de vérité.
Deborah propose des produits à taille humaine : des rouges à lèvres qui vibrent comme des humeurs, des fonds de teint qui cherchent la fusion plutôt que la couverture, des mascaras pensés pour ouvrir un regard sans le dévoyer, des fards où la lumière circule comme une petite confidence.
Ici, rien de tonitruant. Les textures se font oublier, les couleurs s’accordent à la peau comme si elles y étaient toujours allées. On sent la volonté d’accompagner plutôt que de commander : respecter les visages au lieu de les contraindre.
Les produits Deborah ont ce charme rare d’être généreux sans en faire trop, accessibles sans être fades. Ils s’adressent à la femme réelle : celle qui vit, qui travaille, qui avance, qui doute parfois, et qui cherche finalement ce qu’on cherche toutes et tous — une façon douce d’habiter son visage.
C’est peut-être pour cela qu’ils touchent juste.
Maquillage et bien-être. Le geste qui apaise
Le monde du bien-être m’a appris que tout commence par le toucher. Même un simple pinceau peut devenir un instrument de recentrage.
Se maquiller le matin, ce n’est pas seulement se « préparer ».
C’est se dire : je me vois, je me reconnais, je m’accompagne.
Le maquillage peut être :
- Une méditation rapide, lorsqu’on suit le mouvement du pinceau sur la peau
- Un ancrage, quand un rouge à lèvres affirme une intention pour la journée
- Un apaisement, quand un fond de teint unifie ce que l’on sent fragmenté
- Une respiration émotionnelle, quand la couleur devient langage intérieur
Dans les spas que j’ai explorés, j’ai souvent constaté que la beauté commence par un geste simple : remettre du soin dans ce qui semble banal. Le maquillage, lorsqu’il est vécu consciemment, devient un rituel intime, presque thérapeutique.
Deborah s’inscrit naturellement dans ce cercle : des produits qui ne saturent pas, qui laissent de l’air, qui soutiennent au lieu de transformer.
Un maquillage qui accompagne le bien-être plutôt qu’il ne l’annule.
La beauté qui ne ment pas

Il existe une beauté qui masque.
Une beauté qui travestit.
Une beauté qui étouffe.
Et puis il existe une beauté qui révèle. Une beauté qui écoute. Une beauté qui laisse respirer.
Deborah appartient à cette deuxième famille. Une maison qui ne promet pas de miracles mais des gestes sincères. Une manière de dire que le maquillage n’est pas un mensonge, si on le vit comme un chemin vers soi.
Écrire sur cette marque, pour moi, ce n’est pas faire une incursion dans un univers étranger. C’est ouvrir une nouvelle pièce dans la maison du bien-être. Une pièce où la couleur devient un soutien, la matière une confidence, et le visage un territoire d’expression plutôt qu’un champ de bataille.
La beauté, lorsqu’elle est juste, ne ment jamais.
Isabelle Pain, l’alchimiste des visages
Il y a des maquilleurs qui appliquent des couleurs. Et puis il y a ceux qui les comprennent.
Isabelle Pain appartient à cette deuxième lignée : celle des artistes qui écoutent les visages avant de les toucher. Avec trente années de métier, elle a circulé entre la couture et le grand public, entre les looks sophistiqués et les visages du quotidien. Cette diversité ne l’a pas dispersée ; elle l’a affinée. Isabelle considère le maquillage comme un artisanat que l’on pratique avec passion et instinct.
Elle ne maquille pas pour corriger mais pour révéler. Pour elle, chaque peau possède une mémoire, chaque regard une intention, chaque trait une histoire à respecter. Son univers est éclectique, mais toujours guidé par la même idée : rendre la créativité accessible à toutes.
Son travail avec Deborah-Milano n’est pas seulement technique : il est presque spirituel. Isabelle voit le maquillage comme un dialogue silencieux entre la personne et son reflet. Une négociation douce où l’on apprend à habiter son propre visage avec plus de vérité.
Je la rencontre pour aller plus loin, comprendre sa vision, ses gestes, ses choix. Mais déjà, il est clair que son approche s’accorde naturellement à cette idée que je défends depuis longtemps : la beauté n’est jamais une transformation.
C’est une révélation.
Isabelle Pain : Quand le maquillage devient un art d’âme

Vous parlez de votre métier comme d’un artisanat. Qu’est-ce qui fait, selon vous, qu’un geste de maquillage devient un geste artistique, voire un geste d’âme ?
Je considère vraiment le maquillage comme un métier artisanal. Je parraine d’ailleurs une formation de jeunes maquilleurs, et cela me tient profondément à cœur. En anglais, on dit make-up artist, mais pour moi, le mot artist renvoie d’abord à l’artisanat.
Un bon maquilleur, c’est quelqu’un qui maîtrise à la fois la main et l’œil : la main pour le geste (répété jusqu’à la perfection) et l’œil pour la connaissance, la lecture du visage, la compréhension des formes et des couleurs. Il faut des années avant de devenir un véritable maquilleur.
Et, au fil du temps, quelque chose s’ouvre : on s’affranchit du geste technique pour laisser dialoguer les émotions, l’intuition, le ressenti. Le maquillage devient alors un langage subtil entre ce que l’on perçoit d’une personne et ce que l’on souhaite révéler d’elle. C’est tout le contraire du maquillage qui masque ou uniformise.
Chez Deborah, il y avait cette belle phrase : « célébrer chaque jour la féminité de chaque personne ». C’est exactement cela : le geste devient artistique quand il exprime la singularité humaine. Et le produit, s’il est bien conçu, devient un outil de liberté.
Vous décrivez votre univers comme un mélange d’esthétiques couture et grand public. Comment parvenez-vous à concilier ces deux mondes ?
Tout passe par le produit. Le luxe, c’est la précision, la justesse, le raffinement. Quand on manipule des pigments et des matières, l’enjeu est de créer des textures faciles à appliquer, des couleurs qui s’intègrent naturellement dans la vie quotidienne.
Je me souviens, en tant que conseillère pour plusieurs marques, de la difficulté à trouver la couleur juste ou la texture parfaite. Mon rôle consiste à rendre cette exigence du luxe accessible à toutes les femmes, que le geste soit simple, et le résultat, élégant.
En tant que consultante pour Deborah, comment abordez-vous la couleur : comme un outil technique, une émotion, ou une manière d’aider les femmes à habiter leur visage autrement ?
La couleur, c’est un espace de narration. Elle doit à la fois traduire l’ADN de la marque et rester proche des femmes. Quand je conçois une gamme, je cherche à équilibrer le travail du laboratoire (très technique) et la vision du marketing (plus conceptuelle). Je suis un peu le maillon entre les deux, celui qui donne du sens, de la cohérence et de la sensibilité.
J’ai commencé ma carrière avec Rouge Baiser, une marque française, élégante et raffinée, et de collaborer avec Deborah, italienne et grand public. J’ai fait la synthèse de ces deux univers : la rigueur du geste et la joie de la couleur.
Mais, au fond, tout dépend de l’intention. L’harmonie d’un maquillage ne vient pas tant de la couleur choisie que de la façon dont on la porte, avec conscience, liberté et confiance.
Les produits Deborah. La matière juste, la beauté vraie
Chez Deborah, chaque produit semble conçu pour accompagner plutôt que transformer.
Ce sont des outils simples, honnêtes, sensibles — des gestes du quotidien qui laissent de la place au visage et à l’émotion.
Mascara BIO Volume & Soin — la pureté qui ouvre
Un mascara 100% d’origine naturelle, vegan, qui mêle volume et douceur.
Sa brosse sépare, définit, allonge sans figer. Le noir est profond, mais jamais dur.
Un regard vivant, respirant.
Masca_Volume&care_bio 2
Mascara Instant Maxi Volume — l’intensité assumée
Volume immédiat, texture crémeuse, pigments ultra-noirs.
Pour les jours où le regard doit porter plus loin.
Disponible en noir, brun et bleu intense.
Mascara_instant_FR
Color Power — le crayon qui simplifie tout
Crayon-ombre waterproof, longue tenue, crémeux.
Il glisse sur la paupière, s’estompe facilement, habille le regard en une minute.
Six teintes mates, modernes et intuitives.

Press_Color_power
The Gloss — la lumière souple
Brillance miroir, confort longue durée, zéro transfert.
Huit teintes pensées pour toutes les carnations.
Une lumière maîtrisée, joyeuse, fidèle à l’élégance milanaise.
Press_italia_gloss
Illuminateur Rouge Baiser — le halo subtil
Texture fluide, acide hyaluronique, éclat délicat.
On tapote, on estompe, et la lumière se dépose comme un souffle.
ROUGE BAISIER_illuminateur
Les soins Formula Pura — la beauté jusqu’aux ongles
Formules vegan, 84 % d’ingrédients naturels.
Des soins qui fortifient, protègent et nourrissent sans compromis.
smalti_curativi_Fp_PRESS
En filigrane
Un maquillage qui soutient la vérité du visage, jamais son effacement.
Une beauté douce, accessible, consciente.
Exactement ce que j’aime raconter
